dimanche 19 avril 2009

Adobe Lightroom 2

Photographiant au format RAW pour avoir le maximum de possibilités de retouche en post production, j'utilise depuis que j'ai mon réflex numérique le logiciel de classement, développement et impression d'images d'Adobe : Lightroom2.
J'ai un peu honte de l'admettre, mais j'ai mis quelque temps avant de me rendre compte qu'il fallait passer de "Library" à "Develop" pour obtenir tous les réglages pré édition jpeg. Une fois que j'ai compris ça, j'ai pu gagner beaucoup en rendu car le traitement effectué était beaucoup plus poussé.

Parallèlement à ça, pour une raison dont je ne me souviens plus, j'ai essayé de calibrer mon moniteur avec Adobe Gamma. Grosse erreur! Ce logiciel est fait pour compenser la non linéarité de la réponse des écrans CRT (tube cathodique), donc il est totalement inadapté à un LCD. J'ai ainsi foutu en l'air le réglage couleur de mon écran, que j'ai finalement réussi à rétablir en allant dans les propriétés de l'affichage Windows (clique droit sur le bureau), puis dans l'onglet Paramètres->Avancés puis dans l'onglet gestion des couleurs. Parmi les deux choix proposés, il y avait le profil pourri que j'avais fait manuellement, et un second avec le nom du modèle de mon écran. Les LCD ont beau être hors du domaine d'Adobe Gamma, lorsqu'on les installe ils fournissent un profil pour ce dernier qui permet d'avoir le bon rendu de couleurs. Contrairement à ce que l'on pense, ce n'est pas dans ce panneau que j'ai pu restaurer le profil, mais en retournant dans Adobe Gamma puis en modifiant le profil pour un déjà enregistré. Parmi tous les profils sauvegardés, deux portaient comme nom la référence de mon écran. Le premier n'a pas pu être chargé, j'ai donc pris le second. Suite à cela, les photos que j'avais récemment développées on repris leur apparence normale à l'écran, ouf!

mercredi 15 avril 2009

Marin d'eau douce

Cette soirée était un spectacle d'improvisation dans un bar-restaurant-spectacle. C'était pour moi la première occasion d'essayer mon 70-200mm avec un pied. Je me suis en effet très vite rendu compte à l'usage que photographier en dessous du 80ème appareil au poing était totalement illusoire avec cet objectif.
Fort de l'expérience de sessions de photo au grand angle (un concert et un match d'impro), j'ai donc bien choisi ma position dans la salle (tout en m'excusant auprès des spectateurs se retrouvant derrière moi), et préparé mon appareil.

Première différence notable : je n'hésite plus à revoir les photos même quelques secondes après les avoir prises pour vérifier l'exposition (si, bien sûr, l'action en cours sur scène le permet). Grâce à cela, j'ai vite laissé le mode Av pouce/index pour le mode Manuel index/majeur. Au fil de la soirée, et grâce à de nombreuses relectures des photos, j'arrivais même à estimer moi-même l'exposition. Allant du 15ème lors des close-up, au 50ème lors des plans larges dans la partie la mieux éclairée de la scène. Avec cette méthode, on a certes une phase d'apprentissage de quelques dizaines de minutes en début de soirée, mais on n'a pas besoin de faire des mémorisations d'exposition en plus des mémorisations de mise au point. Ceci permet de gagner un temps précieux qui pourra nous permettre de ne pas rater une belle expression sur un visage.

Pour ce qui est des réglages, j'ai opté pour :
- 1600ISO
- Motorisation rafale
- AF One Shot
- RAW
- Collimateur AF unique en plein centre
- Ouverture F2.8
- Vitesse d'obturation sélectionnée en live avec la molette lors des shoots

Dernier point que j'ai également essayé pour la première fois : la balance des blancs manuelle. Comme l'éclairage n'a pas changé de toute la soirée, j'en ai profité pour faire la photo d'une feuille blanche à la fin de la soirée afin de l'utiliser comme référence pour Lightroom.
Petite remarque enfin : il faut que je pense à investir dans une nouvelle carte mémoire. Celle de 4Go est trop petite pour trois fois trente minutes de spectacle. J'ai été obligé de faire une sélection lors des pauses pour ne pas me retrouver avec 69 photos restantes au début du troisième tiers temps.

Suite au développement, je me suis rendu compte de quelques améliorations à apporter.
Tout d'abord, impossible de shooter au 40ème de seconde pour de l'improvisation, les mouvements sont trop rapides et toutes les photos sont floues à cette vitesse. Il semble alors clair que la sensibilité devient primordiale dans ce cas. Malheureusement, le cran au dessus dans la gamme Canon est le 50D, il a un beau 1600ISO et une qualité acceptable à 3200.
Seule petite exception à ce problème de bougé : ce cliché que j'ai fait lors de cette séance. J'aime vraiment capter les regards sur les visages!


IMG_2237-25, première mise en ligne par Ekhinos.

Autre remarque faite lors du développement : absolument faire la balance des blancs manuelle sur place. On peut toujours corriger après coup sous Lighroom les fichier RAW, mais seulement dans une certaine mesure. Lors de ce spectacle, l'éclairage était vraiment orange, ce qui une fois compensé donne des grains de bleu dans les à plat de noir, à 10Mp c'est très laid.

Suite à cette troisième expérience de shoot, je me pose la question de l'utilisation d'une focale fixe. Il est vrai que ça ne doit pas être trop handicapant de photographier en focale fixe, du moment qu'on a bien choisi son emplacement dans la salle. Certes on ne pourra pas faire avec le même boîtier des portraits et des plans larges, mais on ne passera pas son temps à pester parce qu'on arrive pas à obtenir le cadre que l'on souhaiterai. Petit bémol cependant, la profondeur de champ est déjà très faible à f2.8, alors je me demande ce que ça peut donner à f1.4.

Pour conclure, voici ma photo préférée de la soirée. Ce sont les joueurs lors de la phase de réflexion de 20 secondes qui précède l'improvisation. Ce que j'aime sur ce cliché c'est l'intensité et l'émotion que suscitent les regards. De toute évidence, c'est cette joueuse à gauche de l'image qui entrera en premier lors de la prochaine improvisation.


IMG_2317-32, première mise en ligne par Ekhinos.